White Bird (suite et fin)

Fin juillet, j’ai terminé ce sujet sans trop m’éloigner de l’épure initiale.

J’ai passé quelques jours à chercher les meules adaptées à la découpe et aux finitions.

Entre les meules au carbure de silicium, celles au carbure de tungstène et celles à la poudre de diamant, le choix est vaste. Le diamètre des queues des meules détermine l’outil porteur et, par effet de bord, la façon de travailler. Les queues de 3 mm. se montent sur les micro perceuses. Il est facile de travailler d’une seule main et d’avoir de la précision. Les queues de 6 mm. imposent de passer par une perceuse standard et donc obligent à travailler en tenant l’outil à deux mains, ce qui limite la finesse et la précision. Le recours au flexible monté sur la perceuse standard est un palliatif qui demande une bonne maîtrise du geste, car si l’on peut tenir le mandrin d’une main, la souplesse relative du flexible oblige à des contorsions pas toujours agréables.

Au final, je suis arrivé à un sujet mono-face, avec des creux sur la face avant mais sans transparences. J’ai préféré composer avec les lits de gris qui parsemaient ce bloc.

White Bird 1-1    White Bird 1-2

(J’ai toujours les mêmes difficultés à restituer les reflets obtenus par polissage, mais vous pouvez cliquer sur les images pour les voir en grand. )

Je vous lasse le soin de juger du résultat. Chez moi, ça discute beaucoup entre abstrait et figuratif. A mon avis, c’est quelque part entre les deux. A vous de commenter pour dire ce que vous en pensez.