Mes coups de cœur à Pulsart 2016

Comme d’hab’ un billet absolument pas objectif puisqu’il reflète mon seul point de vue.

M’ont particulièrement touché :

  • Les femmes d’Anne Bothuon. Un travail magnifique à base de textiles et de filets de dentelle. La taille des sujets est impressionnante (grandeur nature ! ). Mais en toute honnêteté je ne mettrai pas ça chez moi car ses personnages me dérangent avec leurs veines et leurs bourrelets. Elles me rappellent des dessins de science-fiction un peu gore.  Son site http://bothuon.net
  • Les sculptures sur béton de Caroline Leite. Cette plasticienne travaille le béton avec une approche sympathique. Ses tables d’écritures et ses cubes me parlent. Avec un peu plus de place, je verrai facilement ce type de travail chez moi. Son site https://www.caroline-leite.com/
  • Les bustes de Fanny Pallaro. Ses ravis et ses impermanences sont charmants. Certes le noir peut rebuter a priori mais l’expression des visages et le basculement des têtes donnent une humanité touchante à ce type de travail. Ca aussi aurait sa place chez moi si… Son site https://fanny.pallaro.free.fr
  • Les stèles et abstractions de Patrice Poutout. Ici la pureté des lignes emporte l’émotion. La qualité de la réalisation et les matériaux utilisés  joints à la taille des sujets sont un véritable plaisir. Petit caveat : pour bien jouir de ce travail, il faut de la place voire un grand jardin. Son site https://patricepoutout.com/sculptures-3/sculptures-2014-2015/ .
  • L’homme invisible de Malo. Là j’ai été amusé par l’histoire que raconte Malo – La vie ordinaire d’un homme invisible. Le traitement et la mise en scène de l’image sont suffisamment fouillés pour mériter qu’on s’y arrête. Le bémol est que l’ensemble exposé présente un tout cohérent et je ne sais pas ce que l’on perdrait à isoler chez soi l’un des clichés. Son site https://www.malo-photos.com/invisible/
  • Les photos de Jean-Philippe Deugnier. Côté technique, les clichés sont pris avec un appareil numérique (et un objectif à décentrement pour corriger les perspectives). Ils sont imprimés sur de l’alu brossé et passés sous une lampe UV. Cela fixe/cuit l’encre et la rend inaltérable à la lumière et sous les blancs, l’alu restitue pleinement la lumière. Côté sujet, ses gares et ses bâtiments à l’abandon sont empreints d’une nostalgie contrebalancée par la force des couleurs obtenues à la prise de vue. La richesse du détail renforce le sentiment des choses qui s’effacent pour disparaître un jour. Son site https://imagesetpatrimoine.com/le-glamour-et-la-ruine/

Globalement les travaux des plasticiens étaient sympas et j’ai passé un bon moment.

Et je vous rappelle l’expo Tout Chahaignes en Peinture (et sculpture aussi) qui se déroule jusqu’au 16 mai.