Surprise en vert.

23 juillet
En relisant l’article “C est vert mais pas juste !! “ après être arrivé au bout de ce que je pouvais faire avec mon morceau de marbre vert, je me suis rendu compte que j’avais fait le contraire de que je croyais initialement.

Le tracé
Le tracé initial sur la face dépolie.

Je pensais exploiter la face polie (dessus) dudit morceau et je n’ai pas eu d’autre solution que de travailler la face dépolie (dessous). En effet comme le traçage au crayon ne marche que sur la face dépolie… le motif s’est retrouvé sur cette face. Les traversants affectent par construction les deux faces.

Pour tracer sur la face polie, il faut utiliser des pointes traçantes, ce qui interdit la moindre erreur, le moindre repentir. Il faut carrément dessiner le sujet sur papier et le reporter très précisément. Et ça, je ne sais pas faire, car j’aime modifier mon tracé pour intégrer les nuances et inclusions qu’offre la pierre.

Après découpe et premier polissage
Après découpe et premier polissage

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White Bird (suite et fin)

Fin juillet, j’ai terminé ce sujet sans trop m’éloigner de l’épure initiale.

J’ai passé quelques jours à chercher les meules adaptées à la découpe et aux finitions.

Entre les meules au carbure de silicium, celles au carbure de tungstène et celles à la poudre de diamant, le choix est vaste. Le diamètre des queues des meules détermine l’outil porteur et, par effet de bord, la façon de travailler. Les queues de 3 mm. se montent sur les micro perceuses. Il est facile de travailler d’une seule main et d’avoir de la précision. Les queues de 6 mm. imposent de passer par une perceuse standard et donc obligent à travailler en tenant l’outil à deux mains, ce qui limite la finesse et la précision. Le recours au flexible monté sur la perceuse standard est un palliatif qui demande une bonne maîtrise du geste, car si l’on peut tenir le mandrin d’une main, la souplesse relative du flexible oblige à des contorsions pas toujours agréables.

Au final, je suis arrivé à un sujet mono-face, avec des creux sur la face avant mais sans transparences. J’ai préféré composer avec les lits de gris qui parsemaient ce bloc.

White Bird 1-1    White Bird 1-2

(J’ai toujours les mêmes difficultés à restituer les reflets obtenus par polissage, mais vous pouvez cliquer sur les images pour les voir en grand. )

Je vous lasse le soin de juger du résultat. Chez moi, ça discute beaucoup entre abstrait et figuratif. A mon avis, c’est quelque part entre les deux. A vous de commenter pour dire ce que vous en pensez.