Après une année bizarre à tous points de vue, repartons d’un bon pied !

. (Bio) Son travail est impressionnant !! Ca parait au premier regard quelque chose de simple, mais en approfondissant, c’est véritablement un travail de fou. De ce que j’ai compris, Thomas couvre son papier à la pierre noire (voir ceci) puis gratte, retire, enlève ce noir jusqu’au résultat final. A la différence des peintres qui ajoutent corrigent retouchent, sa technique le rapproche des sculpteurs qui retirent de la matière pour créer l’oeuvre finale. Et c’est beau. Son site.

Ses têtes en pierre sont chargées d’émotion et de douceur alors que la technique alterne avec brio brutalité (trous de perceuse, traits de scie) et douceur (un polissage magnifique de certaines faces (photo de gauche). J’ai moins accroché aux oeuvres métalliques mais c’est mon câblage personnel qui veut ça. Son site
La patte de l’artiste n’a pas changé mais Sam explore de nouveaux territoires avec ses tableaux-sculptures polychromes ou ses sculptures polychromes. Mon coup de coeur (mais c’est encore strictement personnel) va à cette petite pièce
qui montre bien le cheminement entre les premières oeuvres monochromes ou bichromes et la palette actuelle. Une des qualités de Sam est son côté artisan d’art. La finition, le sens du détail, la précision sont ses obsessions là où nombre d’artistes se contentent d’un à-peu-près dans leur réalisation.
et d’autre part, des grands formats de corps et de mi corps (à droite) déjà présentés en 2012 dans l’église.
La maîtrise du dessin anatomique m’a toujours scotché . Je craquerai volontiers pour une tête si je n’étais pas sous contrainte budgétaire cette année. Son site.
En résumé, dépêchez vous d’aller à Chahaignes (Sud Sarthe, près de La Chartre/loir) , l’exposition dure jusqu’au lundi 9 juin 2014. La semaine prochaine, il y a le Marché d’art de la Perrière (61) et le week-end des peintres de Saint-Céneri le Géreï
Pulsart 2014 est dans les nouveaux murs de la cité Jacobins (Théâtre, cinés,…). Et c’est bien !! Même si je trouve qu’entre les spots et la foule, il y fait trop chaud. Comme à chaque fois, la part dévolue aux sculpteurs et plasticiens me parait toujours insuffisante. C’est dit et je le redirai dans le blog de Pulsart Cette année le jury a fait la part belle à la photo, à la peinture sur photo ou à la peinture d’après photo. J’ai eu quelques coups de coeur que je partage avec vous.
| Michelle Winckler | Michelle travail avec bonheur le cristal, la pierre ou le métal. Ses totems associant cristal et métal comme ses autres travaux sont un bonheur pour les yeux. Les lignes sont sobres et épurées. Et la lumière se régale des formes qu’elle crée. | son site |
| Ghislaine Vernaujoux | L’originalité du travail de Ghislaine commence par l’utilisation d’un matériau auquel on n’associe pas automatiquement les termes sculpture ou plastique. Elle crée à partir d’ardoises des formes originales et le matériau donne naturellement sa teinte et ses reflets à l’oeuvre crée. Je dois dire que j’ai été soufflé par ses travaux. | son site |
| Edith Basseville | J’ai toujours eu une faiblesse pour les “métalleux”. Edith assemble des fils de fer de différentes tailles, par soudure ou liaison. Le matériau n’est pas traité et s’oxyde naturellement. j’admire son travail tout à la fois pour la patience qu’il représente et pour la poésie qui s’en dégage. | son site |
| Martine Salavize | Coup de coeur peu objectif, car Martine maîtrise un matériau sur lequel je me casse les dents depuis quelques mois : le papier mâché. Et avec ce matériau, elle réalise de grandes oeuvres. Toutes ne m’ont pas parlé, mais ce qu’elle fait de son matériau mérite le coup de chapeau… et va m’obliger à persister dans mes recherches. A côté des travaux en papier mâché, les autres travaux présentés (bois) m’ont assez inspiré. | son site |
| Eun-Ji Seo | Certaines des toiles de cette artiste m’ont fait penser à Edward Hopper. Des paysages vides de personnages avec des perspectives ouvrant vers l’infini. Les teintes utilisées sont différentes de celles de Hopper. Elles peuvent être limite flashy mais l’impression est là dès le premier regard. | son site |
| Willy Bihoreau | Ce qui m’a accroché chez Willy, c’est le croisement de la technique – une peinture en noir et blanc sur des photos transférées sur la toile – et les thèmes retenus. Le résultat final, tant sur de petits formats (10×10) que sur de plus grands est générateur de fortes émotions. | son site |
Bref une sortie sympa et vous avez jusqu’à dimanche soir pour en profiter.
Puls’Art 2013 m’a réconcilié avec Puls’Art.
En 2011, la morbidité le disputait au cadavérique, et sauf exception, j’en étais ressorti avec une impression de malaise tant dans la thématique que dans la facture des travaux. J’étais donc hésitant à revenir à Puls’Art.
La sélection 2013 m’a beaucoup plus satisfait et donc je le dis. Certes, on voyait encore beaucoup d’aplats gris avec des têtes torturées mais à côté de cette mode, il y avait des recherches originales et revigorantes.
A côté de mes craquages (voir les billets dédiés) j’ai beaucoup aimé les travaux de
Je me suis arrêté aussi sur les travaux de Nathalie Flores (pour ses graphismes), Benoit Rafray (pour ses techniques) et Rémi Trottereau (pour ses propositions dérangeantes) .
Même si je connais et comprends les problèmes de logistique et de place que pose l’accueil de sculpteurs et plasticiens, je trouve que la part qui leur est faite est trop congrue. On est à moins de dix pour cent de sculpteurs dans la sélection, ce qui ne permet pas de valoriser suffisamment auprès du public ces artistes.
Alors aux jurés de Puls’Art 2014, je demande un petit effort pour les plasticiens. Et je ne roule pas pour moi, je ne suis encore qu’un apprenti.
Note à benêts – En que taulier de ce site, j’exprime une opinion toute personnelle et donc fatalement injuste et pas objective. Mais c’est mon avis et je le défends. Na !!!
Quand on est un apprenti geek, on rame à lire de la documentation. C’est écrit un coup en anglais, un coup en français, parfois en franglais Le plus sympa est que ce qui semble évident n’est pas écrit. Dommage c’est toujours l’évidence après laquelle on court.
Donc je teste, je re-teste, je re-re-teste comme un vrai Shadok. Et des fois, miracolo !!! ça marche presque comme je le souhaite.
Je veux arriver à relayer les écrits de ce blog vers mes pages Facebook et c’est sportif. Une page c’est trivial mais une page plus un profil, c’est une autre paire de bretelles.
Au final, ça va chémar.